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26 mai 2006

On ne badine pas avec l'amour, d'Alfred de Musset (1834)

badineCamille sort du couvent et doit rencontrer Perdican, son cousin. Tous deux sont tacitement promis et s'aiment. Mais voilà que Camille montre de la froideur à Perdican. Au couvent, maintes religieuses sont des femmes auxquelles les hommes ont menti, qu'ils ont trompées, blessées, et elles ont mis en garde la jeune fille innocente contre le mal que l'amour profane pourrait lui faire. Celle-ci a alors résolu de prendre le voile. Perdican n'a d'autres armes que sa propre lucidité et ses bonnes intentions et la renvoie à sa conscience.
Mais il perçoit ce qu'il y a de coquetterie et de domination dans la froideur de sa cousine et il décide de profiter de l'affection naïve de la petite Rosette, une servante pour révéler à elle-même les sentiments de Camille...


C'est une pièce très agréable à lire, intercalant les épisodes comiques et polémiques.

Je n'ai pas bien compris l'attitude de Camille, ni celle de Perdican. Aucune indication scénique ne met le lecteur sur la piste, ce qui fait qu'à la fin, au moment-même où tout se résout, l'on n'est pas loin d'hésiter encore. Mentent-ils ? Jusqu'à la réplique  finale de Camille, qui, sur le coup m'a fait penser "Fini de jouer"... mais est-ce bien le cas ?...

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