9 juin 2006
Une mort très douce, de Simone de Beauvoir (1964)
Simone de Beauvoir va perdre sa mère. Elle nous raconte ce lent et doux départ.
Un récit très émouvant et d'une vérité criante. Beauvoir ne triche pas avec nous, pas avec sa mère.
Un retour qui pourrait être excluant pour le lecteur ou au contraire agacer par une extension facilement abusive entre le cas particulier et le cas général. L'auteur évite ces écueils.
Mère et fille sont nos parentes, on comprend que ce qui transcende la mésentente, les blessures infligées dans le passé, c'est l'amour. Tout est compris, pardonné entre elles, sans grands discours. Je suis très émue, sans être bouleversée, grâce à la précise pudeur du style.
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