Histoires pragoises, de Rainer Maria Rilke (1899)
Mon impression a été très curieuse. D'abord, c'est du récit en prose si difficile que la question de savoir si ça n'est pas, en réalité, de la prose poétique se pose.
Dans le Roi Bohusch, les passages un tant soit peu oniriques sont parfois dénoncés, alors que chez Frère et sœur, ils ne le sont pas. Cette incertitude est "aggravée" d'ellipses.
J'ai vraiment aimé, cependant ou justement. Et j'ai aussitôt pensé à Kafka, ce qui n'est pas un rapprochement oiseux, puisque je me suis souvenue que Kafka est également un Tchèque de langue allemande, ce qui, à l'époque où j'étudiais l'allemand n'a éveillé aucune curiosité, je le confesse, alors que j'aurais dû me poser plus de questions ! Rilke ne prend pas parti et prône après plusieurs allers et retours la réconciliation et le mépris des préjugés.