Le Prince philosophe, tome 1, d'Olympe de Gouges (1792)
Je me suis rendu compte que mon volume n'était que le premier tome de l'œuvre et je n'ai pas tellement envie de lire la suite... mais le ferai.
Cela s'annonce comme un conte philosophique dans la grande tradition du XVIIIème ; très vite, je reconnais un peu de Candide, beaucoup de Zadig, allez, un peu de Fénelon piqué au XVIIème, puis l'auteur me paraît oublier sa démonstration et se complaît dans le récit des amours des princes, rois et reines, plus excitée par le people et la description des pompes que par l'art de régner en despote éclairé. Je constate que l'esclavage y a sa place, mal remise en cause, et j'ai du mal à rapprocher ce texte de la place que prit O. de Gouges dans la Révolution française.
Edition du 27 novembre 2021 : Pour étudier de plus près l'autrice, je comprends mieux l'excitation people de la dame, noble par son père, qui ne l'a pas reconnue, et guillotinée pour sa complaisance envers la monarchie. Je ne dis pas que ça soit digne de la peine de mort, j'explique pourquoi ça a pu paraître ainsi pour d'autres, à une autre époque.