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16 octobre 2006

Le Clown, de Heinrich Böll (1964)

grimaceLe héros, héritier d'une fiche famille, a séduit la jeune fille qu'il aimait et s'est enfui avec elle, choisissant le métier de clown. Celle-ci, fervente catholique, s'est peu à peu détachée de lui, l'a quitté et a épousé un homme en accord avec ses convictions.
Se retrouvant seul, le clown revient à Bonn et rentre en contact avec d'anciens parents et alliés. Les quelques rencontres et les nombreuses conversations téléphoniques avec eux sont surréalistes. On se demande si l'échec de toute conversation, apparemment "bien" démarrée, appartient au héros pur et intransigeant ou à l'hypocrisie et à l'antipathie de ses interlocuteurs. Ce qui est certain, c'est que son attitude, complètement caractérielle et extrême, vue de l'extérieur, est, vue de l'intérieur au contraire parfaitement cohérente et même bonne !


Un roman déroutant par sa complexité mais agréable à lire.

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