Persépolis, tome 4, de Marjane SATRAPI (2003)
Fin des aventures autobiographiques de l'auteur. Marjane revient enfin d'Autriche et retrouve sa famille, ses amis, le goût de vivre. On échappe au côté retour "dans la gueule du loup" tant le soulagement de l'héroïne est tangible parmi sa famille, et ce, malgré les difficultés à se réintégrer. Elle va faire des études, se marier...
Je suis demeurée agréablement surprise d'échapper aux images finalement propagandistes de notre presse sur l'Iran et de découvrir un pays peut-être schizophrène (l'islamisme était loin d'être voulu par la population dans sa majorité) mais beaucoup plus proche de notre mode de vie que ce que l'on peut croire ; ou alors Marjane Satrapi a le don de la sympathie. J'ai été une fois de plus bouleversée par l'amour et l'intelligence de ses parents.