2 avril 2007
La Mort du petit cheval, d'Hervé BAZIN (1955)
La conclusion de Vipère au poing annonçait une vie d'homme épineuse, sur la défensive, avec bien de la peine à aimer.
La Mort du petit cheval le confirme, avec l'existence d'une deuxième voix, celle de sa mère, dans sa tête, qui ridiculise ses aspirations les plus pures et les plus légitimes, ce qui permettra à la femme de Jean Rezeau de lui lancer : "Toi aussi tu as tes références, mais à l'envers."
Sa mère poursuit son entreprise de haine mais doucement le héros découvre des joies et s'achemine vers une réparation et une protection contre Folcoche.
Ce livre se lit facilement, avec émotion parfois, inquiétude toujours.
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