Lullaby (Berceuse), de Chuck Palahniuk (2003)
Une berceuse africaine avait le pouvoir de mener vers une fin apaisée les mourants et les malades. Qui saurait s'en servir, de manière consciente, aussi sagement ? D'abord, on subit son pouvoir et après, la tentation pourrait être grande de s'en servir à tout moment !...
J'ai lu ce roman en version anglaise, sans vraiment tout maîtriser, et très laborieusement. Le vocabulaire est bien trop riche pour mes connaissances. Je ne sais pas encore ce que vaut la traduction du ring qu'Elisala permet d'acheminer jusqu'à moi, mais le texte anglais est extrêmement musical.
Quelques passages macabres et scabreux, toujours assortis d'une sorte d'humour léger, complètement en décalage.
J'ai eu l'impression que l'auteur avait envie de mêler plusieurs bonnes idées dans le même livre, tout en ressassant le même type de péripéties dans le deuxième tiers du livre (le passage de road-book n'est pas franchement le meilleur passage) ; les cinquante dernières pages, elles, se dévorent sans effort.