Le Silence des agneaux, de Thomas Harris (1988)
Hannibal Lecter, "le cannibale", un psychiatre spécialisé dans la démence criminelle, est incarcéré dans des conditions très sévères (il pourrait arracher la chair de la première personne qui passe à sa portée). Or on a besoin de lui pour retrouver un de ses anciens patients, serial-killer qui se fait des vêtements en peau humaine.
Il accepte de collaborer avec la jeune inspectrice, Clarence, qui lui est envoyée, à condition qu'elle accepte de répondre à des questions personnelles, dignes d'une thérapie.
J'avais vu, comme beaucoup de monde, le film tiré de ce thriller, et je dois dire qu'il lui est assez fidèle. Ma mémoire sans doute me fait défaut, car je ne me souviens ni des rapports de Clarice avec Crawford, ni avec l'entomologiste.
Habituellement, ce genre de roman, thriller tirant sur l'horreur, n'est pas du tout ma tasse de thé ; il ne l'est toujours pas, mais ça n'est certainement pas faute de talent : il est remarquablement écrit, les péripéties sont dosées à la perfection, les personnages ont assez d'épaisseur, la documentation, à ma connaissance, est irréprochable et j'ai même appris beaucoup.
Mon seul regret est que tous les déments qui liront ce livre apprendront aussi comment améliorer leurs petits T.P.
Tome I : Dragon Rouge, 1981 (lu le 22 mai 2016).
Tome II : Le Silence des agneaux, 1988 (lu le 15 mai 2007)
Tome III : Hannibal, 1999
Tome IV : Hannibal Lecter - Les Origines du mal, 2006 (lu le 30/11/2019)