People or not people, de Lauren WEISBERGER
Une jeune femme travaillant dans la finance avale des couleuvres avec ses managers ayant complètement adopté la technique managériale du harcèlement (en effet, si on est aimable avec un employé, celui-ci cesse totalement de travailler, car quelqu'un qui travaille pour faire du bon boulot, cela n'existe pas : seuls existent les aigrefins qui essaient de refiler leur camelote pour très cher, voyons ! => mode *je suis une altermondialiste* off). Il lui arrive ce qu'il peut lui arriver de mieux : elle perd son job d'esclave et gagne un emploi bien plus glamour (du moins, en apparence) d'organisatrice d'événements où il faudra tenter d'attirer le plus de people possibles.
De la chicklit à l'état pur avec l'héroïne godiche-mais-pas-si-moche-ni-si-bête que l'amour révélera à elle-même, en milieu tertiaire ; mon troisième dans le genre. Sympathique. Donne envie de commencer d'urgence un régime amaigrissant (Beth commence par perdre quelques kilos et un job valorisant lui tombe dessus, dites-donc !) et d'arrêter ce genre de livres qui tourne en rond dans les mêmes poncifs.
Il y a une satire du milieu people, probablement assez exacte, même si l'invraisemblance de quelques situations me paraît grande, à moi qui ne le fréquente pas. Quant à la satire des conditions de travail hallucinantes du monde de la finance, je la retrouve dans beaucoup d'autres romans, ne parlons même pas de l'autre roman de l'auteur ("Le Diable s'habille en Prada", dont je n'ai vu que l'adaptation filmée), mais le "Bûcher des vanités", par exemple.