Sarah-Marie, ou La Mémoire du Phénix, de Bernard Cay-Maubuisson (1999)
Une Lycéenne et son professeur se trouvent entraînées sur la piste de la réincarnation et vont re-trouver l'amour...
Je n'ai guère aimé cette façon grandiloquente de traiter le thème de l'innamoramento, genre amour impossible (juive française, officier allemand), tous deux très jeunes, beaux, plus mûrs que des adultes, amoureux fous, sans aucune complexité de caractère, avec des poncifs énormes et un style lyrique répétitif. Au bout de quelques pages, on sait (du coup, je n'ai aucun scrupule à spoiler) qu'ils se sont déjà connus dans une vie antérieure (Massada, elle toujours juive, mais lui légionnaire romain) et qu'elle va mourir : la certitude lui tombe dessus, et elle le lui annonce tout de go, il le gobe sans faire d'histoires, en chialant, mais pas moi.
Quelques jours après avoir fait une première note de lecture très exaspérée, j'ai décidé de finir le livre, toujours sous prétexte qu'on me l'a offert. La curiosité a guidé ma lecture, mais j'ai très intentionnellement sauté tous les paragraphes qui avaient la saveur de prêchi-prêcha new-age, histoire de tenir le coup jusqu'au bout.
J'accorde sa bonne foi et ses bons sentiments à l'auteur, certes, et heureusement qu'il s'essaie à l'humour de temps en temps, parfois efficacement.