42ème parallèle, John DOS PASSOS (1930)
Des destins croisés, mêlés de brèves, de biographies authentiques et d'extraits d'une mystérieuse "chambre noire". Je ne dis pas de quoi il s'agit : le plaisir quasi-poétique que vous en tirerez ne doit pas être éventé !
On aboutit à une fresque des États-Unis d'Amérique avant la première guerre mondiale qui s'achève sur l'engagement dans le conflit de ce pays et de quelques-uns des personnages.
Dos Passos insiste sur la notion d'engagement : sentimental, politique, religieux, familial, patriotique... avec tout le cortège complémentaire de lâcheté, de compromis, d'apostasie, de déceptions...
Cela se lit volontiers, après avoir dépassé le tout début, qui m'a laissée perplexe. Ce n'est pas une sensation désagréable, pour moi, à condition qu'elle ne soit pas répandue sur la totalité du livre, ce qui ne fut pas le cas.