La Passion des femmes, de Sébastien JAPRISOT (1988)

Un jeune homme titube sur une plage de la presqu'île d'Oléron, une large tache rouge sur la poitrine, il se sent mourir et il n'y a personne pour lui porter secours. Il a un passé amoureux chargé et une imagination folle.
Qui lui a tiré dessus ?
Marie-Martine Lepage, avocate, retrouve les femmes de ce passé et confronte leurs témoignages.

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Jusqu'au chapitre "Caroline" inclus, j'ai beaucoup ri et j'ai trouvé les situations et les expressions burlesques, jusqu'à soupçonner que le titre avait un sens réversible. La dénonciation misogyne de l'hypocrisie féminine y est assez réjouissante. A partir de "Yoko", je me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé les situations érotiques étouffantes, répétitives, fantasmatiquement banales et dépourvues du sourire qui en faisait le sel. Heureusement, la conclusion montre une mise en abyme très ingénieuse qui conforte d'avoir persévéré.