Les Beaux gosses, de Riad Sattouf (2009)

L'HISTOIRE

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Hervé (Vincent Lacoste), 14 ans, vit avec une mère (Noémie Lvovsky) divorcée, lourde et intrusive ("Tu te masturbes ?"). Son ami Camel (Anthony Sonigo), qui l'initie aux catalogues des temps où les photos ne pouvaient cacher les aréoles des seins, follement amoureux de Laura, qui ne s'intéresse pas à lui, n'est guère mieux loti. Entre timidité et malchance, complexes et vraie tristesse, Hervé finit par être persuadé qu'il n'a aucune chance avec les filles, jusqu'au moment où Aurore (Alice Trémolières) semble avoir plus que de l'amitié pour lui...

MON AVIS

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J'ai déjà lu beaucoup de bandes-dessinées de Riad Sattouf : Les Jolis Pieds de Florence, No Sex in New York, Pascal Brutal 1 "La Nouvelle virilité" et 2 "Mâle dominant", La Vie secrète des Jeunes, Le Pays de la soif et je suis donc habituée/préparée à ce mélange de pudeur fine et d'impudeur crue, pouvant aller jusqu'à mettre mal à l'aise. Le film est assez bien dosé à cet égard, à moins que le dessin rende les choses moins supportables que le film, ce qui serait une révélation pour moi.

On s'attache très vite à Hervé (peut-être est-ce parce que j'ai un ado de cet âge) et ses bonheurs et petits malheurs nous touchent. Bien dirigé et très juste, Vincent Lacoste joue en retenue au lieu d'en faire des tonnes, contrairement à certains jeunes acteurs. Dans l'ensemble, j'ai trouvé l'ensemble assez crédible, y compris la sorte de happy end qui ne s'avoue pas ainsi.

J'ai été ravie de revoir Irène Jacob, même si c'est dans un rôle secondaire. Je pense que Riad Sattouf a bien fait de tenter l'aventure cinématographique.

Vu en vidéo à la demande.