Le Barbier de Séville, de Beaumarchais (1775)

Le Comte Almaviva a aperçu Rosine dans les jardins du Prado à Madrid et l'a immédiatement aimée. Hélas, le docteur Bartholo, son tuteur, qui souhaite l'épouser à la fois pour conserver la gestion de biens de sa pupille et parce qu'il éprouve des sentiments pour elle, s'est transporté à Séville. Mais le comte les y a retrouvés et tente de poursuivre sa cour à Rosine, qu'il croit mariée à Bartholo. Il y retrouve aussi son ancien valet, Figaro, qui, travaillant comme barbier, c'est-à-dire aussi comme chirurgien, pour le docteur, le détrompe et lui propose son appui pour faire connaître ses sentiments à Rosine et faire en sorte qu'il puisse l'épouser. Or le Comte Almaviva désire être aimé pour lui-même ; il prétendra donc être un bachelier pauvre nommé Lindor, parent de Figaro... Cela ne change en rien les sentiments de Rosine, qui apprend avec ravissement être aimée de lui, mais Bartholo veille et précipite ses noces avec la jeune fille, qu'il séquestre...

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Une comédie enlevée, extrêmement drôle, où fusent tant de bons mots et de finesses que seule une lecture peut permettre de les appréhender tous. A compléter avec une bonne vidéo, comme celle de la mise en scène de Gérard Marti, qui a la fidélité de rendre compte de l'importance de la musique dans la pièce et le caractère musical des réparties et du jeu des acteurs.

Relecture.