Les Oiseaux, d'Alfred Hitchcock (1963)
Melanie Daniels, une jeune jet-setteuse (Tippi Hedren) est moquée dans une oisellerie par Mitch Brenner (Rod Taylor) un avocat qui l'a repérée au Tribunal où elle était accusée de vandalisme. Elle ne l'avait pas reconnu et, croyant l'abuser, feignait d'être la vendeuse chargée de lui commander des inséparables. Piquée au vif, elle croit reprendre les cartes en main en le poursuivant jusqu'à Bodega Bay, la ville où il passe ses fins de semaine, en compagnie de sa mère et de sa toute jeune soeur, avec une cage contenant des inséparables.
Mais, dès son arrivée, les oiseaux changent de comportement et elle est même attaquée dans la barque qu'elle avait empruntée pour se rendre sur la rive où habite la famille de Mitch... Elle n'est que la première des victimes...
Ce film n'a pas pris une ride, et même les effets spéciaux anciens gardent une force particulièrement dans ce thriller, à la limite du film d'horreur dans le suspense distille ce qu'il faut pour irriter les nerfs. Comme dans Psychose, on comprend très vite qu'il ne faut pas voir autre chose que la déconstruction de la névrose d'un des personnages, sur fond d'oedipe mal réglé. Mais cela n'empêche pas, cela accompagne même à ravir, un suivi au premier degré. J'hésite entre mes scènes préférées, tant elles me paraissent fabuleuses. Une mention particulière à la beauté et l'expressivité des actrices.
Extrait : l'attaque de l'anniversaire.
Revu en vidéo à la demande.