Cessez d'être gentil, soyez vrai, de Thomas d'Ansembourg (2013)
Il s'agit de l'édition illustrée par Alexis Nouailhat du livre paru en 2001, qui est aussi sa synthèse.
Comme souvent quand je lis un livre de développement personnel - et je suis à un moment de ma vie où j'en lis plus que de coutume, j'ai l'impression de sentir le livre agir" pendant que je le lis. Mais pour celui-ci, je sens en même temps qu'il faut aussi le retenir car la communication non-violente (CNV) est un art dont je suis complètement dépourvue et qui, notamment pour l'exercice de mon métier, me serait le plus utile.
Etre vrai n'est pas "dire leurs quatre vérités" aux gens, mais commencer par se dire la vérité à soi-même, il n'importe pas de marquer des points contre autrui, mais d'avancer ensemble. Je suis d'accord pour dire qu'il faudrait absolument en organiser des modules obligatoires à l'école et former en amont les maîtres à communiquer ainsi.
Si je résume, le "gentil" est également quelqu'un qui est condamné à exploser / imploser parce que sa gentillesse lui est dictée par la crainte de cesser d'être aimé s'il n'agit ou ne dit pas ce que l'on attend de lui ; il a probableemnt été élevé dans l'idée que l'amour est conditionnel. Quoi de plus suffoquant ? En effet, la docilité permantente, l'occultation perpétuelle de ses sentiments et de ses besoins (dire "Je me sens écrasé par vos demandes perpétuelles, j'ai eu une rude semaine, j'ai besoin de repos et de silence" plutôt que "Vous ne pouvez pas vous démerder, de temps en temps ? on ne me connaît que pour les corvées ici !" ou pire "Désolé, je ne suis pas là" et passer le week-end volets fermés, téléphones éteints pour obtenir une tranquillité de contrebande...
Citations :
- Nous avons un choix fondamental dans l'existence : être heureux ou avoir raison. (Marshall Rosenberg)