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24 avril 2015

Chien de faïence, d'Andrea CAMILLERI (1996)

chien-de-faienceQuand Tanu u Grecu, un gangster sicilien, vient solliciter secrètement le commissaire Montalbano pour qu'il l'arrête, ce dernier ne s'imagine pas que cela ne sera pas sa seule surprise, et que la série d'arrestations et de perquisitions qui s'ensuivront le mèneront sur les traces d'une très vieux crime, dont les victimes reposent dans une grotte secrète. Deux amants de l'époque de la 2ème guerre mondiale, nus et momifiés, sont retrouvés enlacés, entourés d'objets curieusement disposés et notamment un chien de faïence qui semblait veiller sur eux...


Je n'aime pas toujours les romans policiers et jamais aucun qui parle de mafia ou d'un autre système criminel organisé ; celui-ci a failli ne pas faire exception. Heureusement, les codes du genre sont vite dépassés au profit de la résolution de l'énigme historique et amoureuse elle-même, ce qui m'a fait poursuivre cette lecture, hachée, avec un intérêt accru. C'est mon premier "Andrea Camilleri" (challenge ABC 2015) et cela a failli être mon dernier ; je suis à cette heure bien moins catégorique. J'ai bien aimé les efforts pour restituer le sicilien sans essayer de singer le marseillais (voie choisie par les vieux films doublés en français), c'était loin d'être facile. Par contre, je n'aime toujours pas cette tendance italançaise (plus sensible chez Schifano que chez Quadruppani) de calquer la syntaxe italienne dans une phrase française, ce qui donne des phrases qui, certes, pour un italianiste, évoque aussitôt la phrase originale, mais qui est lourd et le plus souvent inusité en français.

Citations :

  • vucciria-guttuso

    Quand ils quittèrent l'hôtel, le soir était presque tombé, ils allèrent à la Vuccirìa. Livia fut étourdie, abasourdie par le voix, les invites, les cris des marchands, les discours, les disputes, les bagarres foudroyantes, les couleurs si vives qu'elles paraissaient fausses, peintes. L'odeur de poisson frais se mêlait à celle des mandarines, des tripes d'agneau bouillies et saupoudrées de caciocavallo, de la meùsa, des fritures, de l'ensemble se fondait d'une manière indescriptible, presque magique.
  • "Mon amour, je dois m'échapper pour régler une affaire urgente et je ne veux pas te réveiller (...). Pourquoi tu te prends pas un taxi pour aller revoir les temples ? Ils sont toujours splendides. Baisers."
    "Les temples, je le sais qu'ils sont splendides, depuis que je te connais j'ai été obligée de les voir une cinquantaine de fois, donc tu peux te les carrer colonne par colonne là où je pense, je m'en vais vivre ma vie, je ne sais pas quand je rentre."

 

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Commentaires
S
Je ne pense pas que ce livre me plairait car le style est lourd, et l'intrigue mafieuse, très peu pour moi....
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