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Mots et Images
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25 septembre 2015

A Streetcar named Desire, de Tennessee WILLIAMS (1947)

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Blanche DuBois débarque chez sa soeur Stella, et son beau-frère, Stanley Kowalski ; arguant d'une ruine personnelle, qu'elle met sur le compte du manque de solidarité de sa soeur, elle prétend s'installer sans fixer de date de séjour ; charmante, évaporée, expansive, elle est atterrée par les faibles dimensions du logis qui l'obligent à une grande promiscuité. C'est d'autant plus gênant que le jeune couple est très fusionnel et leur entente est très clairement physique. Blanche commence par jouer les coquettes avec son beau-frère, dont l'animalité, par ailleurs, lui déplaît, et finit vite par ne pas pouvoir cacher son mépris, quand il ne semble pas vouloir être dupe. Il découvre beaucoup de choses sur ce qui a pu amener cette malchanceuse en amour comme en argent chez eux...


Un grand classique du théâtre américain que j'ai lu en anglais et beaucoup aimé. Mon analyse sera brève, pour éviter de développer trop de bêtises, et en français, car je l'écris trop mal pour que soigner mon expression ne me prenne pas un temps fou !

UnTranvia

Le film fit crever l'écran à Marlon Brando, mais c'est Blanche DuBois, le personnage qui me fascine vraiment ; peut-être à cause du barrage de la langue, je ne parviens pas à la cerner. Elle ment et tente de manipuler, c'est certain. Mais les ficelles sont si grosses qu'une dupe ne peut l'être que par choix, par affection, par intérêt. Et, malheureusement pour elle, comme le subodore Stella, plus faible qu'elle, probablement, il y a certainement un fond de vérité dans tous ses mensonges, ne serait-ce que la réalité de fantasmes qui serrent le coeur, tant ils sont naïfs et décalés. C'est quelqu'un de théâtral, certes, mais sa sensibilité exacerbée joue un grand rôle dans cette sorte d'histrionisme et la fin de la pièce est véritablement atroce, pas du tout un dénouement qui résout une crise, mais qui finalement crée ou révèle un (autre) monstre.

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D
Bonsoir DonnaSwann, Vivien Leigh dans ce film est bouleversante. Dans la vie, elle n'avait que 38 ans. On la sent fragile et au bout de quelque chose. Bonne soirée.
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