Le Marathon, de Claude Confortès (1973)
Livarot, Nazaire et Jules sont lancés dans un marathon... Pour l'un, c'est sa première course, pour l'autre, la dernière, et le troisème est déjà trop vieux. Ils discutent...
C'est le plus grand succès de Claude Confortès et un exemple du théâtre épique, dont je ne connaissais pas même la dénomination. Beaucoup de choses m'ont laissée perplexe, et ce n'est même pas le mélange des genres (théâtre contemporain évoquant Beckett, comédie musicale...) qui était le pire. J'avais beaucoup de mal à imaginer la mise en scène. Certes, ils s'assoient beaucoup, ils pique-niquent même, mais ils courent tout de même, et on voit même des pelotons passer... Et j'ai eu beaucoup de mal à croire, connaissant des marathoniens et le rythme effréné de la course, à l'intrigue. Peut-être ne cherchait-elle d'ailleurs pas à être vraisemblable.
A relire, non, mais à voir sur scène, par curiosité, bien volontiers.