Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et Images
Mots et Images
Derniers commentaires
Newsletter
19 novembre 2018

Capharnaüm, de Nadine Labaki (2018)

capharnaumPrimé quatre fois au Festival de Cannes 2018.

Zain (Zain Al-Raffeea, extraordinaire) est un enfant des rues de Beyrouth, au Liban ; il a pourtant une famille, fort nombreuse au demeurant. Pour contribuer à aider ses parents, dans des trafics essentiellement, on lui fait renoncer à la scolarité, alors que c'est son rêve. Quant à sa soeur... il est fort inquiet de l'intérêt "honorable" d'un adulte pour elle et l'idée de s'enfuir vient de plus en plus fréquemment dans son esprit...


Dès le début du film, nous savons que le petit garçon (12 ans et l'air d'un tout-petit) a commis un crime, et qu'il se retourne pénalement contre ses parents. A la fin, nous savons pourquoi : il a appris qu'ils n'avaient aucune excuse pour la vie qu'ils lui ont fait mener (à peine spoiler).

Le film était bouleversant, nous avons même renoncé à rester en parler trop longtemps après. "Une claque".

J'aimerais ajouter, pour ceux qui en ont peur, que le misérabilisme n'est pas total, complet, insupportable ; la vie misérable est sordide, mais tous les êtres ne le sont pas, et on n'a pas besoin de croiser un saint. C'est un film de la responsabilité, celle qui éviterait le Capharnaüm dans lequel vit Zain et ses pairs. La réalisatrice est peut-être allée chercher son titre du côté de l'hébreu plutôt que de l'arabe, car le titre "Village du Consolateur" pourrait convenir...

Bande-annonce.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité