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31 janvier 2021

Neiges artificielles, de Florian Zeller (2002)

0225906_3Dans ce court roman, le narrateur nommé Deller, et dont un ami s'appelle Florian, et qui ne cesse de lui promettre qu'il verra Lou à des fêtes, manque des métros, des occasions, mesure la permanence et l'élasticité du temps, la vacuité de moments qui devraient lui donner de la joie, mais surtout l'absence de Lou, dont il semble ignorer s'il veut la reconquérir ou la poignarder. Le prénom de Lou et la course dans les rues et les soirées à sa recherche a évoqué pour moi Apollinaire... Hasard ?


 J'ai mis longtemps à comprendre si c'est l'auteur qui hésitait sur le sens et la tonalité à donner à son récit ou si c'était moi qui ne les trouvais pas. Il est indéniable que l'auteur a commencé par des petites touches de dandysme germanopratin, parsemant en klaxonnant des références philosophiques sur des actes quotidiens de la vie, et complètement blancs, faute d'être lisses. Peut-être la "neige" ?

Moi qui espérais retrouver l'humour et les clins d'oeil plus frais de La Fascination du pire, qui m'avait beaucoup fait rire, j'étais déçue ; puis touchée car le désespoir croissant du personnage, l'irruption de sa vulnérabilité, la puérilité enfin avouée de sa vraie personnalité étaient vraiment peints à traits francs et sans pose. Cela m'a donné l'impression que l'auteur trouvait son sillon, après avoir tâtonné.

Ce n'est pas un roman qui me marquera, mais il n'est pas dépourvu d'intérêt non plus.

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