Spider-Man : No Way Home, de Jon Watts (2021)
Peter Parker, alias Spider-Man (Tom Holland) se fait bêtement (mais cela peut-il arriver intelligemment ?) démasquer et tout le monde connaît désormais son nom. Or il subissait une campagne de dénigrement après la mort de Mysterio, et les accusateurs savent désormais à qui s'adresser. Cela le dessert à un moment-clé de sa jeune vie de jeune brillant, précoce (quand on voit les machines qu'il met au point, on se demande s'il a encore quelque chose à apprendre au M.I.T.) où il aimerait trouver une université. Or, s'il veut bien ne s'en prendre qu'à lui-même, sa bien-aimée MJ (Zendaya) et son ami Ned (Jacob Batalon) qui avaient eux-mêmes toutes les chances d'avoir une place dans une grande université, sont évincés. Serait-il possible d'effacer son identité de la mémoire de tout le monde ? C'est Dr Strange (Benedict Cumberbatch) qui devrait pouvoir faire ce tour de magie-là.
cf. bande-annonce
C'était vraiment une idée très intéressante, en plus de ça en parfait parallélisme avec la sortie du Dr Strange et le Multivers, vu le lendemain. La magie opérée d'un univers à l'autre perturbe ce qui se passe à l'intérieur d'entre eux. Cela va occasionner une série de cross-over (il paraît que c'est le principe, mais je connaissais trop mal l'univers de Marvel pour ne pas en être surprise, croyant cela plus rare) tout à fait réjouissante et pratiquement émouvante. Beaucoup d'humour (pas toujours très bon, mais je salue l'effort). Je reprends conscience de l'extrême jeunesse de ce très ancien héros : 17 ans et tout à fait aussi agaçant - et sublime - que les jeunes de cet âge.