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13 janvier 2023

Le Lycéen, de Christophe Honoré (2022)

lycéenLucas (Paul Kircher) a dix-sept ans quand un accident emporte son père. La voix-off du jeune homme commente après coup, comme l'on fait parfois quand on a des regrets sur ce que l'on a pas compris et pas dit ce qu'il fallait au moment où la personne était vivante, les derniers instants passés avec lui. Les moments en famille pendant les obsèques, après les obsèques, sont des moments difficiles pour le jeune homme entre sidération et fulgurance de douleur. Incapable d'envisager de continuer sa vie comme avant, il va suivre son grand frère Quentin (Vincent Lacoste) à Paris. Pour le jeune homme, fantastique, curieux, qui se sait déjà homosexuel, qui se sent artiste, la vie parisienne aux côtés de son grand frère qui s'est lancé dans une carrière d'artiste-peintre, semble être un dérivatif peut-être fructueux à sa douleur...


Je fais cette note deux semaines après avoir vu le film, et c'est difficile, car même pendant la projection, j'avais été plus d'une fois déconcertée, perplexe, notamment à cause du jeu indécis de Paul Kircher à qui Christophe Honoré a décidé de faire porter tout le film, ou presque. Il choisit par exemple très longtemps de prendre un ton complètement niais (certes très naturel, au point que j'ai cru que c'était son phrasé sans composition) puis en change sans qu'on puisse vraiment se l'expliquer. Le dernier quart du film offre, malgré son pathétique, comme une bouffée d'air, de renaissance et d'amour. Ouf.

Bande-annonce.

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