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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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4 août 2011

Une Séparation, d'Ashgar Fahradi (2010)

separationL'HISTOIRE


Simin et Nader sont devant le juge. Elle demande le divorce, lui, "si elle veut abandonner sa famille", l'accepte. Le juge, estimant que les raisons de Simin ne sont pas bonnes (on ne se sépare pas d'un homme bien parce qu'il refuse d'émigrer) n'accorde pas le divorce, mais le couple se sépare. Leur fille Termeh, 12 ans, préfère rester avec son père et son grand-père, malade d'Alzheimer, qu'il faut surveiller en permanence.

Nader va devoir engager Razieh, une musulmane fondamentaliste et très pauvre, à l'insu de son mari qui n'accepterait pas qu'elle travaille, et encore moins au service d'un "célibataire". De plus, elle est enceinte de quatre mois. A cause de cela, le travail va vite se révéler trop difficile pour elle, et un drame va avoir lieu.

MON AVIS


Si ce film était une chorégraphie de danse, je la déclarerais "posturée au millimètre". Il est construit comme un de ces apologues complexes et fréquents, si j'en crois ma maigre culture littéraire de ces pays-là, au Moyen-Orient : il est difficile de dire qui a raison, qui a tort, qui est le méchant, qui est le gentil : tout le monde a ses bonnes et mauvaises raisons. Ce qui saute aux yeux est l'humanité dans ce qu'elle a de plus sublime (désir de droiture, spiritualité, honnêteté...) et de plus vil (peur, lâcheté, bêtise...).

Peut-être que le titre veut attirer l'attention sur le cataclysme engendré par la séparation d'un couple sur son entourage proche et moins proche, mais peut-être est-il aussi une allusion à la séparation des classes sociales et des modes de vie au coeur d'un même pays, l'Iran.

Je suis allée voir ce film avec plusieurs personnes qui se disaient "fatiguées", et, malgré l'heure tardive, je peux vous assurer que personne n'avait envie de dormir : entre une intrigue aussi mystérieuse qu'un polar et le quizz éthique posé, les deux heures sont passées à toute vitesse.

Vu au cinéma en VOST. Bande-annonce.

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