Effroyables jardins, de Michel Quint (2000)
Un narrateur revient sur son enfance et sur la honte que lui inspirait son père, qui s'obstinait à faire des numéros de clown. Un jour, après avoir vu un film avec un acteur allemand, son oncle, avec l'assentiment du père, lui raconte une tragédie familiale qui eut lieu pendant la deuxième guerre mondiale et qui va lui expliquer et même justifier cette passion pour les clowns. Rien ne sera plus comme avant...
Un livre à lire absolument. Je l'ai dévoré en une heure, goulûment et je crois qu'on ne peut plus désespérer de l'humain après cela. Côté style, c'est débraillé juste ce qu'il faut pour coller à la situation d'énonciation, sans donner dans le maniérisme et l'ostentation qui me mettent mal à l'aise. Le problème est que je découvrirai que ce ton est celui de tous les romans, y compris quand il ne s'y prête pas, comme avec Et mon mal est délicieux .