Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, de James Mangold (2023)
Synopsis emprunté partiellement à AllôCiné :
Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge), qui est à la recherche d'un artefact rare que son père (Toby Jones) a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée avec sa filleule et son petit complice, Teddy Kumar (Ethann Isidore)...
Je n'aime plus autant les "films d'action" mais je suis attachée au personnage d'Indiana Jones, bien plus intéressant qu'un James Bond, et à sa matière d'archéologie, même s'il s'agit d'une approche romancée avec une vision de l'Histoire contemporaine tout ce qu'il y a de plus stéréotypée... voire binaire. Certes les professeur d'archéologie ne sont pas si universels et bondissants que ne l'est Indiana, mais je peux témoigner qu'ils sont beaucoup plus rock-n'roll qu'ils ne le revendiquent eux-mêmes... J'ai donc tenu à voir cette suite-et-fin.
Je n'ai pas échappé à mon propre agacement devant l'image d'un Hitler et de ses officiers passionnés d'occultisme, comme si réellement ils avaient mobilisés pratiquement autant de soldats et d'intellectuels pour chasser les objets magiques que pour leurs batailles... J'ai souri des courses-poursuites de nos rats de bibliothèque sur le toit des trains, etc. et aussi de me voir rajeunie en même temps qu'Harrison Ford... Mais j'ai été enchantée d'une des scènes finales... Je ne la divulgâcherai évidemment pas mais si Miss Helena avait bien voulu me laisser le choix, moi non plus, je ne serais pas repartie.