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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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2 novembre 2007

De l'amour et autres démons, de Gabriel Garcia Marquez (1994)

amour_d_monsExtrait de la 4ème de couverture : En 1942, au cours de travaux dans un couvent d'Amérique latine, sont mis au jour les restes d'une adolescente, Sierva Maria de Todos Los Angeles. Sa splendide chevelure mesure vingt-deux mètres de long... Le romancier du Général dans son labyrinthe aurait-il tiré cette étrange découverte de sa flamboyante imagination ? Réelle ou fictive, en tout cas, elle est le point de départ d'une singulière histoire d'amour, dans le cadre joyeux, coloré, décadent de Carthagène des Indes, au milieu du XVIIIe siècle. Fille unique du marquis de Casalduero, Sierva Maria a douze ans lorsqu'elle est mordue par un chien couleur de cendre, portant une lune blanche au front. Soupçonnée de rage ou de possession diabolique, enfermée au couvent par l'Inquisition, elle vivra avec son exorciste, Don Cayetano Delaura, une passion folle, destructrice, forcément maudite...


J'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai trouvé la narration efficace, les images belles, avec une profusion qui garde une homogénéité, un parti pris esthétique intéressant. L'histoire elle-même est riche, avec son mélange habituel de magie, de sacré, de profane et de sensualité inquiétante.
Les personnages étaient vraiment tous particulièrement soignés, ce que j'appréciais déjà chez cet auteur et que je continue à apprécier.
Garcia Marquez a réussi à résister à la tentation, qui se perçoit parfois, de psychanalyser le cas de l'héroïne. Je résisterai à la tentation de le psychanalyser lui, mais je continue à m'offusquer des héros pédophiles à leurs heures dans ses œuvres (je pense notamment à L'Amour au temps du choléra), parce qu'aucun modalisateur de la narration ne semble les condamner, pas même subtilement.

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