Le Journal de Bridget Jones, de Sharon MAGUIRE (2001)
C'est un film amusant, avec des gags très inégaux, fins ou carrément lourdingues. Le comique de caractère de l'héroïne appartient particulièrement à cette dernière catégorie, faite de rougeurs émotive ou constitutionnelle, de compulsions alimentaires, nicotiniques ou alcoolisées.
On se prend quand même au jeu de la valse-hésitation entre deux prétendants que tout oppose, à part le charme (une mention spéciale pour le pétillant Hugh Grant (Daniel Cleaver, le patron de Bridget) et l'oeil noir de Colin Firth, qui m'a toujours un peu fait penser à mon père (Mark Darcy, fils d'une amie des parents de Bridget) ; va-t-elle choisir le bon, elle qui est si gaffeuse ?
Je suis un peu navrée que cette malheureuse mais sympathique névrosée soit devenue, aux yeux de certains, l'archétype de la célibataire urbaine de trente ans.
Morale apparente du film : même godiche, mal dans sa peau, même avec quelques kilos en trop (Renee Zellwegger s'est donné un mal fou pour prendre des kilos qu'on cherche quand on l'aperçoit en petite tenue : elle reste ferme et bien faite), on peut trouver un Mark Darcy !
N-B : Je n'ai pas lu le roman, et je n'ai aucune envie de le faire.