Billy Elliot, de Stephen DALDRY (2000)
L'HISTOIRE
Billy Elliot, orphelin de mère, fils de mineur, occupé de l'école et d'une grand'mère sénile, regarde son père et son frère aîné gérer leur pauvreté et se voir acculés, dans le nouveau Germinal de l'ère Tatcher, à une grève mortifère.
L'enfant va quand même obtenir le luxe de poursuivre la tradition chez les enfants mâles des mineurs : prendre des cours de boxe. On est si pauvre qu'on paie au cours, pas au mois, encore moins à l'année. La salle est partagée avec le cours de danse classique, tradition des filles, Billy assiste à leurs cours en cachette...
MON AVIS
Un film très riche en thèmes : d'abord le combat contre les préjugés sexistes, le combat social (le frère et le père sont des mineurs en grève pendant le libéralisme thatchérien triomphant ; la scène de course-poursuite avec les "CRS" locaux au son des Clash "London Calling" est un video-clip haletant), la recherche de modèles d'un enfant solitaire, le caractère exubérant et libérateur de la danse. Le petit acteur, Jamie Bell, mêle une base classique et folklorisme écossais, claquettes, gymnastique instinctive et semble très crédible en débutant doué.
En revanche, le dénouement m'a laissée perplexe... Je n'en dirai pas plus pour ne pas "spoiler", comme on dit.
Billy's dance in 'Billy Elliot'