Une Vie de chat, Yves Navarre

Quatrième de couverture :

"Yves Navarre vient d'écrire son meilleur, son plus tendre et plus cruel récit (...) L'auteur (...) a réussi une superbe réincarnation littéraire : il a sorti ses griffes. Il ne fait patte de velours que côté cœur. Il est devenu un chat pour le temps d'un récit."

Christine ARNOTHY, Le Parisien

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Moi, je dirais que les passages les plus intéressants sont quand l'auteur se souvient que le chat n'est qu'un prétexte et qu'il recentre le récit sur lui, évite le portrait personnel en même temps et essaie de regarder sa situation d'une perspective élevée, philosophique parfois.

J'ai adoré sa comparaison de la morale en littérature, qui serait son chiendent, qu'on arrache et qui revient toujours. Cela me rappelle contre quoi je lutte quand j'écris (écrivais) : "La morale est le chiendent du texte, plus on la sarcle, plus elle revient, avance et prolifère. Dans le chiendent, ça grouille, il y a toutes sortes de bestioles."