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13 août 2006

Jacques le Fataliste et son maître, de Denis Diderot (1784)

fatalisteJacques et son maître cheminent et causent. On se rend compte que Jacques a un fort ascendant sur ce dernier, il raconte à sa guise, fait pauses et digressions, le fait tourner en bourrique. Il s'amuse à imbriquer les récits les uns dans les autres...


Au début, assez souvent fastidieux à lire : Diderot s'amuse à des récits à tiroirs dans le récit, mais, prolongeant l'artifice, il m'a lassée. J'étais frustrée en continu qu'un récit dans lequel j'étais happée soit interrompu en plein élan, puis repris quand les suivants m'avaient captivée à leur tour et, presque oublié, il ne m'intéresse plus !).
Diderot, avec ses fiches sous la main, s'y retrouve, un étudiant qui le lit stylo en main aussi, mais moi, lectrice (presque) naïve, j'étais obligée de re-feuilleter en arrière.
L'agrément de lecture s'est amélioré quand j'ai consacré des périodes plus longues (plus de 30 mn par jour) à ce récit : moins d'oublis, plus de liens entre les épisodes, et de perspectives.
Parallèlement, Diderot a fait des étapes plus longues (le "roman de Mme de La Pommeraye" n'est presque jamais interrompu) dont la finalité philosophique et littéraire apparaît plus clairement.
Dans l'ensemble, les situations sont drôles, parfois licencieuses, les passages philosophiques sont courts et peu difficiles.

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