35 kilos d'espoir, d'Anna Gavalda
L'histoire d'un enfant qui, sans être sot, n'a aucune goût ni aucune facilité pour les activités intellectuelles, alors qu'il se montre très ingénieux dans le travail manuel. Sa dextérité trompe longtemps les membres de sa famille, un grand-père ingénieur, qui se montrent très déçus par ses résultats scolaires. L'enfant souffre et se dévalorise...
Je comprends pourquoi un prof de Fac a pu préconiser un tel livre (facile) dans le cadre de l'expression orale à l'étranger. Beaucoup d'expressions orales, en effet, sans être familières.
Sur le livre lui-même, je serais moins sévère que Soleille : sans toujours éviter l'écueil de la démagogie (la plupart des auteurs pour la jeunesse partent du principe que leurs lecteurs n'aiment pas l'école), Gavalda a évité le manichéisme et parvient à être crédible sur des péripéties qui pourraient ne pas l'être. J'ai été plusieurs fois très émue.