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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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18 février 2008

Trois Couleurs : Blanc, de Krzysztof KIESLOWSKI (1994)

Vu au cinéma lors de sa sortie en 1994. Trilogie "Trois couleurs".blanc
Blanc = Egalité.
Cf. fiche sur "Bleu".
Cf. fiche sur "Rouge".

L'HISTOIRE


Dominique a demandé le divorce pour non-consommation de mariage avec son mari polonais, Karol, coiffeur primé dans toute l'Europe, elle le met à la rue, fait opposition sur leur compte... Ce dernier joue des airs de musique dans le métro pour survivre, sur son peigne couvert d'un papier, faute de pouvoir exercer son métier. Grâce à la rencontre avec un compatriote, Micolaj, il va pouvoir retourner en Pologne. Mais sa pensée ne quitte pas Dominique, qu'il veut revoir...

MON AVIS


Mon préféré pour l'instant (je n'ai, à la date du 18/01/2008, pas encore vu "Rouge"). Je ne peux malheureusement pas en dire grand-chose sans risquer de déflorer les ressorts de l'intrigue. J'ai aimé l'ironie des dialogues, leur sobriété, les éclairs satiriques parfois, quand les mafieux renoncent à tuer Karol, découragés, quand ils apprennent que leur adversaire, pour récupérer l'héritage, sera l'Eglise elle-même !... C'est presque un film d'apprentissage... du spectateur, car le Karol bafoué, brisé du début du film va peu à peu nous révéler de lui-même une facette probablement déjà connue de lui-même avant ce début : une immense combativité, débrouillardise, l'art de se camoufler, le caméléonisme... La fin du film n'annonce-t-elle pas, plutôt qu'une tentative de réécrire le passé, le début de la fin, un nouveau début d'une autre vie ?
Quelques liens avec "Bleu" : le vieillard qui tente d'introduire dans un conteneur de recyclage une bouteille, la scène au tribunal, où Julie essaie d'entrer, et où Karol assiste au jugement de son divorce... Ce lien est plaisant.
Pourquoi "Blanc" ? Pas trop d'effets appuyés de couleur, cette fois. Blanc comme la robe de mariée, en retour constant de séquence, avec le sourire tremblé, innocent, fragile de Julie Delpy (craquante en méchante Dominique), qui ne sera pas consommé, blanc comme la terre enneigée de Pologne où Karol se voir jeté puis semé, blanc à la fois comme les feintes et mises en scène, et blanc étant toutes les couleurs dans le spectre, j'imagine cela peut être une référence au caméléonisme de cet étonnant Karol, dont le mariage paraît avoir été le seul échec...

Bande-Annonce.

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