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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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9 mars 2021

La Dea Fortuna, de Ferzan Özpetek (2019)

b7cdb43ac6bf6a2bb8d8597a56b12c65Vu dans le cadre d'Univerciné Italien sur Festival Scope, car 2021 est la date prévue pour sa sortie en France... Eh oui, on en est là !

Mais je suis évidemment trop contente de pouvoir "retourner au cinéma". Comme je n'aurai pas le temps de peaufiner les compte-rendus chaque jour (en plus, je suis malade et surmenée à la fois), je collerai le synopsis du site, mais m'efforcerai de faire une critique personnelle, à améliorer dans la semaine.

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Synopsis de "La Dea Fortuna"

Après quinze ans de vie commune, Arturo et son conjoint Alessandro traversent une période de crise quand, à l’improviste, arrive Annamaria, la meilleure amie d’Alessandro. Elle confie au couple ses deux enfants, le temps de son hospitalisation pour des examens. Un détour chez la mère d’Annamaria, femme hostile et inaccessible, confirme leurs inquiétudes. L’arrivée des enfants donne à la relation entre les deux hommes une tournure imprévue, révèle leurs fragilités et leurs forces, les confronte à une forme de paternité qu’ils n’avaient jamais imaginée. Ce qui leur arrive est le fait de leur liberté, de leurs choix et non le résultat du hasard, de la chance (la Dea Fortuna), même si le sanctuaire de cette déesse leur est particulièrement cher.

Ferzan Özpetek:

Né à Istanbul en 1959, Ferzan Özpetek s’inscrit en Histoire du cinéma à l’Université La Sapienza, à Rome, en 1976. Avec son premier film en tant que réalisateur, Il bagno turco (Hamam), présenté en 1997 à la Quinzaine des Réalisateurs, à Cannes, il obtient son premier succès tant auprès de la critique que du public. Deux ans plus tard, il participe à nouveau au Festival de Cannes, avec Harem Suaré. En 2001, la comédie sentimentale Le fate ignoranti (Tableau de famille) est le plus grand succès de la saison cinématographique italienne et permet au réalisateur de s’affirmer aussi sur la scène internationale. En 2003, La finestra di fronte (La Fenêtre d’en face) remporte tous les prix de la saison. Cuore sacro (2005) et Saturno contro (2006) obtiennent également de nombreux prix. Un giorno perfetto(2008) est en concours à la 65e Mostra Internazionale del Cinema di Venezia. La même année, en 2008, une rétrospective lui est consacrée par le Museum Of Modern Art de New York. Mine vaganti (Le premier qui l’a dit) (2010) obtient un succès retentissant en Italie, comme à l’international. Les films suivants sont aussi largement récompensés : Magnifica presenza (2012), puis Allacciate le cinture, en 2014. Un nouveau défi artistique s’offre à Özpetek, en 2011, lorsqu’il est appelé à diriger son premier opéra à l’occasion du Maggio Musicale Fiorentino: l’Aida de Giuseppe Verdi lui confère une très large reconnaissance, renouvelée l’année suivante au Teatro San Carlo de Naples, avec la Traviata. Cinéma et théâtre, donc, mais pas seulement : en 2013 sort le premier roman d’Özpetek, Rosso Istanbul, véritable déclaration d’amour du réalisateur à sa ville natale, à ses origines et à sa mère. En 2017, le film homonyme est intégralement tourné dans la ville turque. En 2015, avec son deuxième roman, Sei la mia vita (Mondadori), il raconte une histoire d’amour poignante qui révèle l’arrière-plan, intime autant que réel, de ses films. Son dernier roman, Come un respiro, sorti en 2020, figure actuellement parmi les livres les plus vendus en Italie. Le film Napoli velata(2017), nouvelle affirmation de box office et de critique, reçoit 2 David di Donatello pour la meilleure photographie et le meilleur décor. Le film La Dea Fortuna, dont la sortie en France est prévue en 2021 avec le titre Pour toujours, est son dernier film.

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81KEkZcYDdLJ'ai été très agréablement surprise par le film qui commence dans l'ambiance et la musique qui évoquent irrésisitiblement Visconti du Gattopardo et qui ensuite obliquent dans une contemporanéité déroutante. Annamaria débarque avec ses enfants à un moment où elle n'était ni attendue ni bienvenue, mais bien reçue tout de même (avec multiples baisers sur la bouche) : le mariage d'un couple homosexuel ami d'un ami à elle, Alessandro, lui-même en couple (chancelant et même moribond) avec Arturo. Ce dernier, qui l'aime certainement beaucoup (la promiscuité qu'il tolère et partage en atteste), fait part de son agacement de cette entorse à leur routine, mais surtout au fait que son conjoint ne l'ait averti de rien.

La présence des enfants devient le révélateur de tous leurs griefs, de leurs soupçons. Martina, la petite fille, révèle dans une scène étonnante, la clairvoyance des enfants qu'on fait grandir au milieu de secrets, ce qui creuse encore la mésentente entre les deux hommes. Et la tragédie va frapper à la porte.

Le personnage d'Annamaria est central, au sens propre (elle est toujours au milieu) et figuré : elle est celle qui crée la faille et celle qui va sortir le drame de son ornière, celle qui prend puis celle qui donne. Les deux hommes vont parcourir à travers elle un parcours initiatique figuré dans la scène finale, magnifique.

Pas merci à Univerciné de la coupure dans le film à 23H58 (il aurait été sympa de me permettre de le finir là où je l'ai acheté).

Bande-annonce.

 

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