La Prophétie des ombres, de Mark Pellington (2001)

L'HISTOIRE

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Mary, la femme de John Klein (Richard Gere), s'éteint d'un cancer à l'hôpital, où elle dessine d'étranges hommes-papillons, des apparitions assez terrifiantes, griffonnées, comme démoniaques. Or, alors qu'il se rendait à Richmond, le nouveau veuf se retrouve, sans savoir comment, à Plaisant Point, une ville où les habitants sont victimes d'hallucinations qui rappellent les dessins de Mary. Des personnes témoignent, dont un homme, "spécialiste" de la question, qui les appelle les "mothmen", et révèle que ce sont des sortes d'anges noirs, porteurs de messages, sans qu'on sache bien ce qu'ils veulent, ni s'ils veulent quelque chose. Or, leurs prédictions se réalisent toujours et il faudrait donc que John Klein fuie Plaisant Point au plus vite. Un de ces hommes-papillons, nommé Indrid Cole, lui parle au téléphone...

MON AVIS

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C'est tiré d'un roman censé être tiré d'une histoire vraie, celle de la catastrophe du Silver Bridge en 1966-1967, et sur Wikipédia, on affirme que ces fameux mothmen auraient été vus aux environs du World Trade Center. Je ne me prononcerai pas là-dessus.
J'ai trouvé le film sans imagination particulière, et je ne prendrais même pas la peine de le bloguer, si son style, lui, n'était pas aussi exigeant, donc digne d'être mentionné. Le réalisateur ne tombe pas dans les effets faciles de l'horreur (apparition démoniaques kitsch, agressions physiques, confrontations...) et reste fermement dans un registre fantastique qui nous met sous tension continuelle. Avec des mouvements de caméra qui papillonnent autour du héros, l'effleurent, sans jamais le toucher vraiment, nous sommes électrisés.

Bande-annonce.

Vu à la télévision.