Le Vent qui gémit, de Tony HILLERMAN (2002)

Deux policiers d'ethnie navajo, en Arizona, vont se retrouver à enquêter ensemble sur le meurtre d'un certain Doherty, qui semble se rattacher à une autre affaire, classée comme un meurtre de légitime défense, mais pas vraiment évident.

Il semble qu'une rivière des hauteurs, sur des terres améridiennes sacrées, charriant de l'or, soit à l'origine de tous ces cadavres, sans compter un cadavre potentiel, sur fond de fantôme chantant...

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Je suis allée au bout parce qu'un collègue, dans le jugement duquel j'avais confiance, me l'avait chaleureusement recommandé, et que je voulais lui dire que j'en avais lu un... mais ça a été une torture ! Pourtant, une enquête chez les Améridiens, sachant que Coeur de tonnerre (inspiré des romans de Tony Hillerman, justement) est un de mes films préférés, aurait dû me plaire.

En réalité, je n'ai aimé que les passages "d'action", narratifs, quand Bernie cherche seule la piste où a pu aller Doherty avant de se faire tuer, en se fiant à des indices écologiques, et Leafhorn guidant Denton vers les bunkers. Tous les innombrables dialogues m'ont fait périr d'ennui, les patronymes et noms de lieu s'entrochoquant et se confondant dès le début...