Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et Images
Mots et Images
  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Newsletter
12 octobre 2021

Entre deux eaux, de Donna Leon (1996)

414DJKXN0QLEn pleine période d'acqua alta, le Commissaire Brunetti est appelé pour l'agression d'une historienne de l'art réputée, Brett Lynch, qui est aussi la compagne d'une chanteuse lyrique qu'il admire, Flavia, et à laquelle il avait déjà eu afffaire. La sauvagerie de l'attaque, suivie de l'assassinat d'un directeur de musée avec lequel Brett était en affaires, est alarmante. En cause, des pots trouvés dans les tombes chinoises qui ont été prêtés au musée et dont certains ont été rendus ou remplacés par des faux... L'honneur de Brett et du directeur sont en jeu. Qui a pris les pots ?

Je pose la question pour la forme, car la réponse n'intéresse pas tellement Donna Leon. Comme dans un Colombo, elle s'arrange pour qu'il n'y ait pas le moindre doute - ou presque - sur quel suspect est coupable et on peut s'intéresser à d'autres choses : la vie quotidienne à Venise, la xénophobie contre les gens du sud (forcément mafieux, sans honneur et trapus... on craint que Donna Leon ne le pense vraiment), le dégoût contre les gens du Nord, les états d'âme du commissaire, entre sa vie de famille et les fort intéressantes femmes nubiles auxquelles il a affaire en tout bien tout honneur... Ce n'est pas d'une littérarité fabuleuse mais certains passages peuvent être qualifiés de captivants au milieu de beaucoup de mou... et le Nord-Est de l'Italie me manque sérieusement.

Voilà un roman qui a été adapté à l'écran pour une série que ma mère regardait beaucoup et que je regrette de ne pas avoir regardé avec elle quand je le pouvais... Les polars ne sont vraiment "pas mon truc". Je les aime pour leur facilité relative quand je sors d'une lecture plus ardue, le plaisir de faire défiler plus vite les pages et l'illusion ou la certitude, d'être happée sans anicroche. Hélas, juste à la fin, au moment où je me dis que Donna Leon a guidé tranquillement mais sûrement sa gondole, faute de kayak sportif, boum, ce que j'estime être un plantage narratif en beauté, que rien n'excuse et que l'intention de faire de la justice italienne une formalité à enjamber aggrave. Dommage.

Citations :

  • Celui qui avait accueilli Brunetti à son arrivée leva les yeux de son journal - Quattro Ruote - en les entendant approcher. Comme chaque fois qu'il voyait quelqu'un plongé dans ce genre de lecture, le commissaire n'arrivait pas à comprendre comment, vivant dans une ville dépourvue d'automobiles [Venise], on pouvait s'intéresser à ces engins.
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité