Neneh superstar, de Ramzi Ben Sliman (2022)
Je ne vais habituellement pas voir les films dits "pour enfants" de mon cinéma. Celui-ci me paraissait abusivement placé dans cette catégorie. J'ai passé outre, parce que les trois années de danse classiques de mon enfance et les trois de danse contemporaine de mon adolescence m'ont durablement marquée.
Beaucoup de péripéties me paraissent donner dans la caricature et les réactions de la petite Neneh ne sont pas toujours vraisemblables, dans la révolte comme dans la soumission ; la "méchante", jouée par Maïwenn, est effectivement digne de la Petite Maison dans la prairie, où la méchanceté comme l'adoucissement de Mrs Oleson sont irrationnels. Le personnage du papa m'a serré le cœur et mis les larmes aux yeux.
A voir quand même, pour ceux qui ont encore dans corps et dans le cœur une paire de chausson et un vieux rêve d'étoiles.
Le film doit beaucoup à Billy Elliot, jusqu'à la musique et la scène finale... Dommage de creuser le sillon au lieu de faire preuve d'un peu d'audace.