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15 mars 2000

American Beauty, de Sam MENDES (2000)

L'HISTOIREamericanbeauty


Lester Burnham (Kevin Spacey) est un père de famille entre deux âges, zombie sans projets, sans joie, dans un emploi où les brimades doivent tenir lieu d'ordinaire, entre masturbation et sommeil ; la volonté de sa femme Carolyn (Annette Bening), pas plus heureuse que lui, mais hyperactive et ambitieuse, lui tient lieu de gouvernail.

Un jour, par devoir envers leur fille Jane, mal dans sa peau et haineuse, les parents vont assister à son exhibition de majorette. Et là, Lester subit une transfusion de jeunesse : une jeune fille blonde (Mena Suvari), amie de Jane, au nom évocateur d'Angela Hayes (la Lolita de Nabokov s'appelait Dolorès Haze - prononciation identique !) provoque chez lui une hallucination visuelle où des pétales de rose, comme autant de globules rouges, s'envolent d'elle, dansant lascivement, vers lui...

Redonnant alors la vie au jeune homme qu'il fut, Lester va provoquer dans sa vie professionnelle, familiale et amoureuse, des changements radicaux...

MON AVISamericanb2


Mon film préféré pendant plusieurs années ! Et pourtant, croyant à une banale et pathétique histoire de démon de midi, j'étais dubitative.
Le caractère tragi-comique de ce film est cependant indéniable : une voix off nous informe dès le début que le héros n'a plus qu'un an à vivre (ce que nous ne tardons pas à déplorer vivement dès que le mécanisme de sympathie envers Lester se met en route). Et nous rions de ce qui exaspère sa femme et sa fille : son irresponsabilité, sa concupiscence envers Angela, petite allumeuse apparemment imbue d'elle-même, et pourtant aussi fragile que son corps.

Enfin, une esthétique merveilleuse se dégage dans le film : les couleurs automnales, sans aucune logique chronologique, dominent : ne manquer sous aucun prétexte la séquence tournée par le jeune voisin (Wes Bentley) où un sac en plastique blanc "danse" au milieu des feuilles mortes. On comprend tous les personnages, tous nous sont offerts, à cœur ouvert.

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