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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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16 juillet 2002

L'Auberge espagnole, de Cédric KLAPISCH (2002)

affichePremier volet de la série des aventures de Xavier (Romain Duris) ; cf. Les Poupées russes (II) ; cf. Les casse-têtes chinois (III)

L'HISTOIRE


Xavier, fils d'une baba-cool et d'un analyste boursier, est entre les études et la vie active, et sur le conseil d'un ami de son père au Ministère des Finances, il part étudier encore un an à Barcelone afin de devenir bilingue et valoriser son C.V. Il quitte son amie Martine (Audrey Tautou, rouspéteuse chronique) et sa mère dans les larmes.
En route, il fait la connaissance d'un couple de Français qui viennent de se marier, et le charme de la femme, Anne-Sophie (Judith Godrèche), agit sur lui, mais découvrira surtout l'amitié à l'européenne : il co-louera un appartement en compagnie de Wendy, Alessandro, Helmut, Soledad, Lars, Isabelle, sans compter les visiteurs de passage. Cette vie ("le bordel qu'il y avait là était comme celui qui habitait dans la tête") le comble mais  tout, et surtout la vie d'étudiant, a une fin.

MON AVIS


Terrible de retrouver sa jeunesse à travers celle des autres, c'est-à-dire comme derrière une vitre ou un écran de ciné, comme Xavier, de retour à Paris qui interroge un joyeux groupe polyglotte devenu soudain muet : "Erasmus ?"
Et pourtant le voyage est fantastique, pour un film qui, à tout prendre, à part une astucieuse voix-off pleine d'humour et des montages visuels genre post-it, ne cherche pas forcément l'originalité, ni la chanson de geste, et s'essaie parfois à l'éloge de l'union européenne (sans majuscules). On rêve tous de s'entasser avec ces étudiants européens dans cet appartement crasseux, de réviser ou de sortir en bande, comme autrefois.
Le personnage, à travers ce voyage initiatique auprès des autres si semblables, se découvre lui-même, autre et original. Une mention pour Judith Godrèche, impayable en gentille bourgeoise godiche et rêveuse.
Attention, scène d'anthologie : la leçon de drague lesbienne à l'usage des hétéro, mais l'ensemble des scènes sont des occasions de rire ou de sourire.
L'auberge espagnole

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Commentaires
D
J'espère que la trilogie deviendra tétralogie…
Répondre
D
L'un des films chouchous, avec ses suites…
Répondre
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