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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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21 janvier 2007

Électre, de Jean GIRAUDOUX (1937)

electreOreste est revenu à Argos, escorté par trois petites Euménides qui vont grandir à vue d'œil pendant le drame. Il est reconnu par sa sœur Électre, qu'Egisthe et Clytemnestre combinent de marier à un jardinier, car ils perçoivent son hostilité et le danger qu'elle représente, puis par sa mère.
Cette pièce est difficilement "résumable", car on connaît l'histoire et tout ce qui est apporté par Giraudoux est "atmosphérique" plus que factuel.


Une chose est certaine, j'ai trouvé Électre plus sympathique que la plupart des héroïnes monolithiques des tragédies, à travers la fascination qu'elle exerce sur les autres personnages. J'ai par exemple détesté l'Électre imaginée par Sartre ou l'Antigone d'Anouilh (sale gosse, tiens !), quand j'aime beaucoup l'Antigone de Sophocle. En réalité, elle n'assène comme une évidence que ses sentiments : pour les faits, elle est en recherche et elle trouve peu à peu un ajustement des faits à ses sentiments.
Beaucoup de personnages secondaires sont extrêmement drôles, y compris les Euménides, ce qui est un comble !

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