Un été à Jérusalem, de Chochana Boukhobza (1986)

Sarah, pour des raisons qui ne sont pas exposées, a poussé sa famille d'origine tunisienne à quitter la France pour aller habiter en Israël. Mais quand ils s'y sont établis, elle les a quittés pour retourner vivre en France, auprès d'un homme qu'elle aime à sa manière.
La voilà qui revient passer l'été en famille, y promène une froide animosité, qu'elle appelle de l'indifférence, et sa provocation, notamment à l'égard de son père et de tous les traditionalistes. Il y a toute une histoire sur son maquillage et ses tenues vestimentaires. Elle recherche Mavrika, une prostituée dont l'amant a été interné, et, pour une raison qui m'échappe complètement, l'appelle à la fin.

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Je n'ai pas tellement envie d'en dire plus. Israël est un pays qui m'a toujours attirée, dont je pressens l'ambivalence, et malgré les couleurs sales dont la narratrice le peint, il reste fascinant. Mais je n'ai vraiment pas accroché avec l'héroïne, même si je n'ai pas voulu faire semblant de ne pas voir qu'il y avait derrière "tout ça" un appel à l'aide et à l'amour évident.