Le Monde de Narnia, chapitre 2 : "Le Prince Caspian" d'Andrew ADAMSON

Vu en avant-première

L'HISTOIRE

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Il a dû me manquer de ne pas avoir vu le premier chapitre, car certaines causalités me sont restées floues.

Quoi qu'il en soit : Le prince Caspian soit quitter d'urgence le château de son oncle Miraz, car ce dernier, enfin pourvu d'une descendance, a décidé de le sacrifier. En fuite dans la forêt, il joue d'une mystérieuse trompe blanche et sculptée et... cela fait revenir les quatre rois de Narnia, de notre Londres contemporaine. Ces derniers découvrent que depuis leur départ, leur royaume a été détruit et Aslan a disparu. Ses raisons resteront obscures. La résistance s'organise sans lui...

MON AVIS

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Le thème du monde imaginaire a encore de beaux jours devant lui, servi par des effets spéciaux parfois saisissants mais pas suffisamment appuyés : à force de filmer "avec naturel", par exemple, les centaures, on finit par être frustré d'un examen plus appuyé, que leur étrangeté souhaiterait. La lumière est superbe. On retrouve la symbolique chrétienne du précédent épisode, avec celle du baptême, ou du sacrifice (le minotaure tenant la herse du château, les deux bras perpendiculaires au corps et mourant pour les autres).
Comme je l'ai dit plus haut, j'aurais vraiment aimé comprendre la disparition d'Aslan : trop d'épisodes sont juxtaposés (comme celui de la sorcière blanche).

Bande-annonce.

Comments

[DonaSwann]

En même temps, je me dis qu'il en faut pour tous les goûts, qu'il faut bien que les catéchistes puissent emmener leurs ouailles au cinéma de temps en temps... ;o))
De plus, je ne crois pas que ce soit fait dans une optique propagandiste, mais par tradition : la religion chrétienne a inspiré (parfois aussi pour sa propagande) en peinture, en musique, en architecture, tellement de chefs-d'oeuvre qu'il serait dommage de tous les rayer de la carte.
Après tout, certains dessins animés engagés politiquement pourraient être taxés également de propagande (Robots, par exemple, et son hymne enthousiasmant à la décroissance : "arrêtez de consommer systématiquement, réparez ce que vous avez !") par ceux qui ne partagent pas cette vision de la vie.
Par ailleurs, mon agacement viendrait plutôt de ce que je ne vois pas très bien ce que ça viendrait faire là : ça fait trop plaqué dans l'histoire.

[InFolio]

C'est peut être un peu direct et radical comme position : je n'ai absolument aucune intention de voir ce film.

Pour avoir lu 4 tomes du roman, et assommée par cette propagande religieuse destinée aux enfants sous couvert d'un récit d'aventure, j'ai décrété que le film ne passerait pas par moi.