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6 mars 2009

Journal d'un curé de campagne, de Georges Bernanos (1936)

curecampagneRendez-vous remis depuis le lycée avec Bernanos (je suis censée lire aussi Sous le soleil de Satan, dont la bronca au Festival de Cannes a piqué ma curiosité) et je suis contente de m’y être enfin rendue : outre l’écriture simple et soignée, la réflexion sur les affres spirituels et temporels de ce jeune curé qui cherche à la fois le salut de sa paroisse et la vérité de son sacerdoce a le mérite de faire entrer dans un débat finalement assez rare.
A chaque étage de la société, les hommes et les femmes se révèlent insuffisants, cruels, condescendants envers les purs et les bons.
C’est à la fois vivifiant d’aller voir un peu dans le catholicisme ce qui s’y passe, sans se faire engluer dans la bondieuserie (pardon pour ceux que mes propos offenseraient) mais en restant au plus nu de l’Evangile.

Révélation sur la fin, en gris clair : Le malheureux curé souffre un martyre secret qu’il n’identifiera qu’aux portes de la mort, un cancer de l’estomac, et j’ai seulement regretté que ses ingrates ouailles ne l’aient jamais su.

Une très belle découverte, impossible à lâcher !

Deux citations :

  • "Lorsque je rencontre une injustice qui se promène toute seule, sans gardes, et que je la trouve à ma taille, ni trop faible, ni trop forte, je saute dessus, et je l'étrangle."

    " Qu'êtes-vous pour juger la faute d'autrui ? Qui juge la faute ne fait qu'un avec elle, l'épouse. Et cette femme que vous haïssez, vous vous croyez bien loin d'elle, alors que votre haine et sa faute sont comme deux rejetons d'une même souche."

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