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Mots et Images
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29 décembre 2010

Matrix, d'Andy et Larry Wachowski (1999)

matrixL'HISTOIRE


Thomas Anderson (Keanu Reeves), programmateur dans une entreprise où il se fait mal considérer par ses retards du matin, a une vie nocturne très agitée : dans ses rêves, il est Neo, un homme pourchassé. Il en rapporte des bribes de dialogues (parfois poursuivis à l'état de veille) avec un certain Morpheus (Laurence Fishburne), et la connaissance d'une certaine Matrice (d'où le titre). Or voilà que les rêves commencent à envahir la réalité car Thomas Anderson se voit poursuivi jusqu'à son travail par des hommes-policiers, type men in black et se réveille. Il est récupéré par un groupe armé qui extrait de son ventre un mouchard qui avait été posé dans ce qu'il croyait être un rêve et on lui propose de rencontrer enfin Morpheus et de faire connaissance avec la Matrice. On lui fait alors prendre conscience que le monde réel n'est pas là où il croyait vivre. En réalité, ils sont près d'un siècle plus tard, dans un monde où l'humain est la race à exterminer et où un Élu doit venir sauver l'humanité. Selon Morpheus, il s'agit de Neo, mais l'Oracle doit le confirmer...

MON AVIS


Il était bien temps que je voie enfin ce film, que je regrette amèrement de n'avoir pas vu sur grand écran en son temps. D'abord parce que les images le méritent et que même avec un téléviseur qui a une bonne qualité d'images, on n'en profite pas autant que dans une salle de cinéma ; ensuite parce que ce film est clairement pionner d'un filon surexploité ensuite, ce qu'on comprend essentiellement après l'avoir vu et c'est bien de connaître le film alpha avant ses descendants ! Et pourquoi ne l'ai-je pas vu avant, entre parenthèses ? A cause de l'éternel malentendu : "Ah, oui, c'est un film violent", ce que je m'empresse toujours de traduire par "film insoutenable où l'on aura des scènes de torture gratuites et sans intérêt dramatique qui gâcheront le goût que tu as pour t'identifier aux héros et pour entrer dans l'action". En réalité, il y a bien des plaies, des bosses, des souffrances, des bizarreries, mais, franchement, si bien intégrées et nécessaires à l'action que c'est parfaitement "visible" aux âmes sensibles.
Sur le même canevas que Terminator, les réalisateurs implantent une ambiance encore plus cyberpunk, soulignée par une musique électro. Et ils ménagent une progression dans la connaissance des personnages, en focalisant sur celle que Neo acquiert d'eux lui-même, ce qui est à la fois naturel et captivant. Morpheus, Trinity (Carrie-Ann Moss), etc. prennent de la consistance, des traits de caractère, une psychologie, sans quitter la sobriété requise pour des personnages épiques. A propos d'épopée, la représentation finale de Neo est très clairement épique, on a presque l'impression d'avoir affaire à Superman dans les dernières images !

Bande-annonce.

Film vu en vidéo à la demande et en VOST.

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Commentaires
P
Tous mes voeux pour 2011. Que cette année soit faite de plein de moments de bonheur grâce à lecture notamment!
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