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29 avril 2014

Le Destin miraculeux d'Edgar Mint, de Brady Udall (2001)

Edgar-Mint

Edgar Mint est un miraculé. On lui a raconté que, quand il était petit, un facteur de la poste à la réserve où vivait sa mère alcoolique lui aurait roulé sur la tête mais il aurait survécu, grâce aux bons soins du Dr Barry Pinkley, pourtant renvoyé de l'hôpital par la suite.

De cet hôpital, l'enfant sera transporté à une sorte de home d'enfants apaches (ethnie maternelle d'Edgar), justement lieu où les Apaches ont été vaincus (on appréciera le bon goût de ce recyclage) où il vivra des heures très dures et difficiles, à une famille de Mormons, puis...

La séquelle de cet accident neurologique sera de ne pas pouvoir écrire à la main, mais de devoir dactylographier... Edgar se prend de véritable passion pour l'écriture, aléatoire, épistolaire, autobiographique, c'est un exutoire qui lui fera noircir des milliers de pages qu'il transportera partout avec lui, à la recherche de l'histoire manquante pour reconstituer son passé... et son futur.


J'ai mis beaucoup de temps à entrer dans ce roman qui me rappelait un peu Le Tambour de Günter Grass (Oscar... Edgar ?...), or  j'ai un peu de mal avec les mystérieux et imprévisibles enfants monomaniaques... Comme d'habitude, en grandissant, ces petits héros livrent leurs clés et me permettent alors de mieux entrer dans leur histoire. Mais c'est un roman vraiment très agréable qui me donne envie de découvrir d'autres oeuvres de l'auteur.

Merci à C-Maupin qui me l'a offert.

Citations :

  • Je croyais en Lui avec la même évidence et la même obstination dont avait fait preuve grand-mère Paule. Mais ce n'était pas parce que je croyais en Son existence que j'avais confiance en Lui ou que je L'aimais. J'avais la conviction qu'Il existait mais je savais aussi qu'Il n'était pas le type gentil et bienveillant tel qu'on Le présentait, si bien que je me suis juré de ne plus me laisser aller à Lui demander quoi que ce soit. Après tout ce que j'avais vu et connu dans ma courte vie, je ne pouvais arriver qu'à une seule conclusion : ou Dieu était fou à lier, ou Il était méchant.
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Commentaires
S
Un drame qui révèle une passion, j'aime ce genre d'écrit...
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D
Bonjour DonaSwann, j'ai lu ce roman quand il est paru: j'avais beaucoup aimé, l'écrivain a vraiment un don pour se mettre dans "la peau" d'une enfant. Depuis, j'ai lu Le polygame solitaire : un peu long mais se laisse lire. Bonne après-midi.
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