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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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19 décembre 2015

La Table des autres, de Michael Ondaatje (2011)

table-des-autres

Prix Femina étranger 2012.

Présenté comme un texte autobiographique par Michael Ondaatje, Canadien, l'auteur du Patient anglais, nous suivons un narrateur anglais qui rapporte ses souvenirs d'adolescent, quand il traversa la Mer Rouge à bord de l'Oronsay. Il dînait à la "table des autres", c'est-à-dire une table où se trouvaient les voyageurs de moindre importance, en compagnie de Ramadhin et de Cassius, d'autres jeunes de son âge. Leur curiosité pour les autres convives est très grande, et ce navire, métaphore rebattue de la société, en miniature, dont ils vont essayer d'explorer les recoins, les secrets glorieux ou honteux, les beautés cachées.

Le récit sortira ensuite, en prolepses, hors du bateau : que deviennent les différents voyageurs, qu'ont-ils pu devenir, en quoi le navire a-t-il pu sceller leur destin...


Beaucoup d'ennui, malgré ma conviction que l'oeuvre était intense et non dépourvue d'intérêt. Ce dernier était parfois relancé par mon habitude de classer, d'épingler ("tiens, les convives sont chacun en lien avec un élément terrestre qui rappelle les différentes étapes du retour à la terre de Noé...") mais sans autre plaisir (c'est la lettre O de mon Challenge ABC 2015 et on est déjà dans la dernière quinzaine de décembre...). Il y a pourtant des références à des romans policiers ou d'aventures à partir de certaines situations, sans aucune résolution...

Citations :

  • C'est la petite leçon que j'ai apprise au cours de la traversée. Ce qui est intéressant et important se déroule surtout en secret, dans des endroits où ne réside pas de pouvoir. Rien qui ait beaucoup de valeur durable n'arrive jamais à la grande table, unique par une rhétorique familière. Ceux qui possèdent déjà le pouvoir continuent à suivre tranquillement l'ornière familière qu'ils se sont creusée.
  • Dans toute famille d'immigrants, semble-t-il, il y a quelqu'un qui se sent étranger dans le nouveau pays où ils se sont installés. C'est ressenti comme un exil permanent par le frère ou l'épouse qui n'acceptent qu'en silence leur sort à Boston, Londres ou Melbourne. J'en ai rencontré beaucoup qui demeuraient hantés par le fantôme persistant d'un endroit précédent.
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