Once upon a time... in Hollywood, de Quentin Tarantino (2019)
Titre de conte de fée, vagues bruits sur un "chef-d'oeuvre", OK, j'y vais...
Je vais être brève car je suis très fatiguée et j'écris cette note plusieurs jours après le film, antidatée. Je l'ai très globalement aimé même si je ne pouvais me défendre d'éprouver de l'ennui au début. C'est un très bon film qui offre une réflexion latérale sur le métier d'acteur et son caractère éphémère, extrêmement lié à la chance et au répertoire.
Un acteur très sensible (Leonardo DiCaprio, toujours génial), mais je crains le pléonasme, s'est attaché au cascadeur (Brad Pitt) qui le soutient de plus en plus moralement, et qui est devenu aussi son chauffeur après qu'il a perdu le permis. Leurs vies bien différentes se touchent de plus en plus. Nous sommes à Hollywood dans les années 70, les hippies et leurs communautés y traînent dans d'anciens sites de tournages, un vent de liberté et de provocation souffle...
Puis, on aperçoit Roman Polanski (Rafal Zawierucha) accompagné d'une beauté à couper le souffle, sa femme, Sharon Tate (Margot Robbie, solaire) et le malaise monte. J'ai eu les détails sordides de son assassinat par une bande de hippies alors qu'elle était enceinte de 8 mois et ils m'avaient fait faire des cauchemars jadis... Le malaise ne cessera de monter... jusqu'à ce que Quentin Tarantino reprenne la main...