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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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7 octobre 2020

Michel-Ange (Il Peccato) de Andreï Kontchalovski (2020)

locandinaAu XVIème siècle, poursuivi les vers et à la poursuite de l'ombre de Dante Alighieri, Michelangelo Buonarotti se trouve à la croisée de problèmes politiques et économiques qui influencent les délais et les sujets de ses oeuvres, rendent sa vie sacrificielle et folle. Certes, il y a de sa faute quand il espère assez légitimement enrichir sa famille sur les avances de ses mécènes, or son perfectionnisme retarde ses travaux et, la politique s'en mêlant, on peut le dire dans un noirâtre pétrin. Sans compter que les familles Della Rovere et De Medici ne sont pas des enfants de choeur...

J'ai adoré les images et les passages qui évoquaient la taille du marbre dans les carrières de Carrara. Le film hésite entre le réalisme, l'irrationnel, l'historique et le symbolique, sans trop de maladresses à mon goût, une fois que j'ai bien compris que Kontchalovski allait dédaigner l'académisme du genre biographique courant.

En revanche, d'autres spectactrices, issues d'école d'art notamment, étaient visiblement venues pour assister au cliché des moments intemporels et si télégéniques de l'acte de création, espérant une sorte de docu-fiction, peut-être, bien didactique, à la manière d'un album qu'on achète dans un musée, mais tel n'était pas le propos du réalisateur et cela m'a égoïstement, car je connais déjà assez l'oeuvre, réjouie. Il est à noter que la production est franco-russe et cela se sent ; je ne sais dit comment, peut-être que les costumes des tailleurs de pierre me font un peu penser à certaines tenues des illustrations des romans russes du XIXème siècle, peut-être que les problèmes des ouvriers sont évoqués d'une manière peu occidentale...

Vu en avant-première et en VOST.

Bande-annonce.

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